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Béziers (Besièrs en occitan) est une commune française du sud-est de la France dans le département de l’Hérault en région Occitanie, traversée par l’Orb et entourée de vignobles. Il pourrait s’agir de la plus vieille ville de France, avant Marseille : de multiples fouilles archéologiques entreprises depuis les années 1980 ont révélé que Béziers fut construite par les Grecs au VIIe siècle av. J.-C..

Avec 75 999 habitants en 2015, Béziers est la seconde commune de l’Hérault et la cinquième d’Occitanie. Son aire urbaine compte 171 010 habitants, au 53e rang national. Ses habitants sont appelés les Biterrois et Biterroises, de Baeterrae, le nom latin de la ville.

La renommée contemporaine de Béziers s’est faite à travers la viticulture, son équipe de rugby à XV ou encore sa feria, qui rassemble chaque été environ un million de participants autour du 15 août.

Géographie physique et environnement

Carte de la commune.

La ville est située sur un majestueux promontoire dominant l’Orb et le canal du Midi et qui constitue un dernier contrefort du Massif central dans la plaine du Bas-Languedoc, au sein de ce qui fut un des plus grands vignobles du monde.

Béziers se situe à 12 km de la mer Méditerranée et à 50 km des montagnes moyennement élevées du Haut-Languedoc telles que le massif abrupt du Caroux (1 090 mètres d’altitude), l’Espinouse (1 124 m) et les monts de Lacaune, dans le Tarn (1 267 m).

Bénéficiant d’une superficie communale importante (9 548 hectares), Béziers est la commune la plus étendue du département de l’Hérault. Moins de la moitié de la superficie communale est urbanisée, le reste du territoire est composé d’espaces verts, de zones naturelles protégées et de zones agricoles (environ 2 000 hectares) principalement plantées en vignes.

La ville est proche de la ZPS Est et Sud de Béziers, élément important du réseau natura 2000 qui comprend deux grands groupements de milieux naturels :

  1. une grande zone à dominante cultivée (vignes) tramée ou ponctuée de haies et de petits bois,
  2. une zone littorale bordée d’un cordon dunaire, riche en zones humides (La Grande Maïre, Les Orpellières) abritant de nombreux oiseaux (souvent avec une part significative de l’effectif national), jugées de haute valeur patrimoniale et inscrites sur l’Annexe 1 de la Directive Oiseaux, ce pourquoi a été créé une Zone de Protection Spéciale (ZPS), pour par exemple l’outarde canepetière, l’œdicnème criard, le rollier d’Europe, qui apprécient la plaine agricole et ses milieux ouverts, ou le butor étoilé, le héron pourpré, le sterne pierregarin et le blongios nain qui, eux, sont inféodés aux zones littorales et humides[5].

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Béziers
Corneilhan
Lignan-sur-Orb
Lieuran-lès-Béziers
Bassan
Boujan-sur-Libron
Servian
Maraussan
Maureilhan
Montady
Béziers Montblanc
Cers
Colombiers
Lespignan
Sauvian
Vendres
Villeneuve-lès-Béziers

Topographie urbaine

Du point de vue de l’aménagement urbain, Béziers se développe sur un plateau élevé surplombant l’Orb à l’Est, du fait du caractère inondable de la rive ouest de l’Orb. Quant au « Faubourg » situé dans la plaine alluviale, il a été victime, à maintes reprises, des crues aussi soudaines que violentes d’une rivière ordinairement très paisible.

À la bordure orientale de la vieille ville, les allées Paul-Riquet forment une vaste esplanade à l’emplacement des anciens fossés puis du jeu de Mail. Au nord, elles débouchent sur le théâtre, édifice inauguré en 1844, typique du style des théâtres dits « à l’italienne » ; au sud, sur le parc dit plateau des Poètes. Ce parc de cinq hectares, aménagé en 1867, est planté de nombreuses essences en provenance du monde entier. Béziers possède en outre sur son territoire, l’œuvre maîtresse du Canal du Midi voulu par Pierre-Paul Riquet, son inventeur, à savoir les neuf écluses de Fonserannes, site classé patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco, tout comme le canal et le Pont-canal de l’Orb. Divers domaines viticoles entourent la ville dont le domaine de Rayssac, tout près de l’Orb, au nord-ouest de la ville, possédant une importante collection de faïences et céramiques et à la tête d’un domaine de 108 ha.

Les quartiers bourgeois du XIXe siècle aux beaux immeubles haussmanniens se sont développés dans le centre ville avec notamment la rue de la République, l’avenue Alphonse-Mas, la place de la Victoire, les allées Paul-Riquet, le début de l’avenue Georges-Clemenceau et l’avenue Jean-Moulin. Sur les allées Paul-Riquet sont situées les Galeries Lafayette dans un immeuble des années 1930, divers cafés et brasseries ainsi que de nombreux magasins qui longent cette esplanade longue de 600 mètres. Les halles de style Baltard qui sont situées dans le centre ville près de l’église de la Madeleine ont été restaurées en 1986 ; elles ont échappé de peu à la destruction dans les années 1970/80. Au-delà des grands boulevards se situent des quartiers plus modernes et résidentiels, arènes et piscine, anciens hôpital et cave coopérative. La vieille caserne des hussards implantée dans le quartier très prisé du Champ-de-Mars a été rasée en 1995 et, à la place, ont été construits dans un cadre verdoyant et aquatique un pôle universitaire (en 1996), deux centres culturels importants, en particulier la médiathèque André-Malraux dont l’architecture a été réalisée par le cabinet Wilmotte.

Le Stade de la Méditerranée accueille les rencontres de l’AS Béziers Hérault.

La place du Champ-de-Mars, ancienne place militaire également connue sous le nom de « Place du 14-Juillet », située au cœur d’un quartier huppé s’étendant au-delà de l’Université a été entièrement repensée, réaménagée, plantée de beaux palmiers, pavée de dalles de granit rose et agrémentée de majestueux jets d’eau. Le marché dit du vendredi qui s’y est tenu pendant de nombreuses années s’est alors retrouvé déplacé vers la place David D’Angers. L’expansion vers le nord (Le triangle : quartiers de la Sainte Famille / Bassins réservoirs / Médiathèques) s’est faite progressivement avec le déplacement géographique d’une bourgeoisie de centre-ville vers des quartiers verdoyants et beaucoup plus luxueux, tandis qu’au sud la gare et l’Orb formaient une barrière. La croissance récente a occupé de vastes espaces au sud-est, au-delà de la voie ferrée Béziers – Neussargues et jusqu’à l’autoroute A 9, sur près de 4 km : grands ensembles de la Devèze, vaste zone industrielle (Capiscol), hypermarchés avec centres commerciaux (Montimaran, Gayonne), parc des expositions, marché de gros, nouveau stade de la Méditerranée.

La construction est restée très modérée sur la rive occidentale (en zone inondable) bien que le « Faubourg » y ait accueilli quelques ateliers et une distillerie, des jardins, une plaine de jeux. Côté sud-ouest, la RN113 est accompagnée d’ateliers et entrepôts jusqu’à Colombiers dont la zone d’activités de Fontvieille.

Béziers est aussi un « nœud » de voies de communication : au-delà des voies fluviales (Orb et canal du Midi), Béziers est située au carrefour des routes RD612 (de Saint-Pons-de-Thomières, en provenance d’Albi et de Castres, vers Agde), RD613 (de Narbonne à Pézenas) mais aussi le CD11 (vers Capestang et Carcassonne) et le CD909 (vers Bédarieux) ainsi que des autoroutes A9 (vallée du Rhône-Espagne) et A75 (l’autoroute du Massif central).

Climat

Béziers bénéficie d’un climat méditerranéen (Csa). Les étés sont chauds et très secs et les hivers doux et assez humides. Béziers est sous l’influence de 2 vents principaux : la tramontane venant du nord-ouest est un vent froid et sec et qui souffle sous forme de fortes rafales et dégage le ciel ; mais le marin, lui, est un vent venant du sud est, il est doux, chaud et humide et apporte un ciel chargé, de la pluie ou des orages. En automne, le marin peut aussi provoquer des épisodes cévenols qui se caractérisent par de fortes pluies, orageuses ou non, engendrant régulièrement la crue de l’Orb. Béziers possède un ensoleillement annuel de plus de 2 500 heures notamment grâce à la tramontane qui chasse les nuages.

Transports

  • Béziers est desservi par l’aéroport de Béziers – Cap d’Agde en Languedoc.
  • Gare de Béziers (gare principale et gare TGV sur la ligne Paris-Montpellier-Perpignan).
  • Le réseau de bus Béziers Méditerranée Transports exploité par Transdev dessert la communauté d’agglomération Béziers Méditerranée (CABM).

Le projet d’une future gare TGV à Béziers Est, dans le cadre de la ligne nouvelle Montpellier – Perpignan, semble définitivement abandonné car l’actuelle gare (historique) de Béziers offre toutes les infrastructures et facilité d’accés qu’une nouvelle gare n’offrirait pas forcément (pour un coût bien plus élevé).

Toponymie

Le nom de la ville en orthographe occitane classique est Besièrs [beˈzjɛs], qui a été francisé en « Béziers ». La forme latine était Baeterrae, d’étymologie obscure, sans doute ibère ; elle est à l’origine du gentilé des habitants, les Biterroises et les Biterrois.

Histoire

Béziers est une très vieille ville : 2700 ans d’histoire qui commencent avec l’installation d’une population exogène au début du VIe siècle av. J.-C. sur une acropole très anciennement fréquentée (industries du Paléolithique, occupations de la période chasséenne au Bosquet et au Crès, occupations du Néolithique final / Chalcolithique, occupations de l’âge du bronze moyen et final, ainsi que du premier âge du fer).

Durant l’âge du fer (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Béziers constitue l’un des principaux oppida de la Celtique méditerranéenne[6], occupé par les Elisyques. Dès la première moitié du VIe siècle av. J.-C. l’occupation se densifie et se structure selon une trame pérenne. Les productions locales de céramiques, déjà nombreuses, sont quasi exclusivement tournées et l’influence très hellénisante. Ce noyau ancien connaît à la fin du VIe siècle avant notre ère, un important développement aboutissant à l’urbanisation dense de plus de 35 hectares. Tant par les productions locales de céramiques tournées dont plusieurs ateliers de potiers ont été déjà fouillés, que par l’urbanisme, l’architecture publique et privée, les matériaux (dont les tuiles de couverture de type corinthien, fréquentes dès le Ve siècle avant notre ère, les artisanats, les commerces, les consommations (dont l’alimentaire), la ville s’avère très singulière. Cette problématique, excessivement passionnante et passionnée devrait alimenter encore pour de nombreuses années, au gré des opportunités de fouilles, les débats scientifiques dont les implications dépassent largement le seul cadre régional. Après un hiatus au IIIe siècle avant notre ère (ou une très forte récession de l’espace urbain, encore non localisée pour cette période), la ville est réoccupée par une population volque sur les ruines de la précédente.

Antiquité

Après la refondation de Narbonne et la fondation de la colonie romaine d’Arles par Jules César en 45 av. J.-C., Octave durant le triumvirat, fonda en 36 av. J.-C. en territoire volque la Colonia Urbs Julia Septimanorum Baeterra, colonie de droit romain où s’installent des colons romains, vétérans de la Septième légion de Jules César. Située à quelques kilomètres de la mer Méditerranée sur le fleuve Orb, traversée par la Via Domitia qui relie l’Italie à l’Espagne, Baeterrae, nom antique de Béziers, prospère jusqu’au IIIe siècle où l’insécurité ambiante amène la cité à construire des murailles.

L’itinéraire de l’Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.

En 2006, lors de la construction du centre pénitentiaire du Gasquinoy, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir deux fermes gallo-romaines, datées des Ier et IIe siècles de notre ère, comprenant des installations vinicoles[7].

Moyen Âge

Article détaillé : Bataille de Poitiers (732)#L’arrêt d’une invasion ?.

Les invasions barbares touchent de plein fouet Béziers, au centre d’une Narbonnaise très disputée : d’abord aux mains des Wisigoths au VIe siècle, elle est bientôt conquise par les musulmans au début du VIIIe siècle, puis par les Francs qui, sous la bannière de Charles Martel s’en emparent en 737.

Pendant la suite du Moyen Âge, Béziers est le siège d’un évêché puis bientôt, grâce à Charlemagne, d’un comté. Béziers continue à se fortifier, notamment au début du XIIe siècle, au moment de la grande guerre méridionale entre la maison d’Aragon et la maison de Toulouse, et son enceinte, englobant les bourgs de Capnau, Saint-Aphrodise et Saint-Jacques, prend sa forme définitive.

L’élimination des Bérenger (1067) livre la ville, sous forme de vicomté aux appétits des comtes de Carcassonne, vicomtes de Béziers, Agde, Narbonne, Nîmes, Rouergue. Cela sera pretexte à l’entrée en force des Berenger de Barcelone et à la ruine de la famille de Carcassone, et le début de la grande guerre méridionale (mariage du roi Ramon Berenger et de Douce, comtesse du Gévaudan, 1112). La lutte des Berenger de Narbonne et des derniers Trencavel est aussi une lutte d’influence géostratégique entre Barcelone et Toulouse, ce qui explique l’ampleur du conflit, et peut être aussi l’intervention française sous couvert de croisade, qui mit tout le monde d’accord un siècle plus tard… Contrairement aux affabulations parfois répandues, c’est le duc d’Aquitaine Guilhem IX qui déclenche les grandes hostilités, en capturant Toulouse (1100) pendant que le comte est en terre sainte. Il devra officiellement rendre la ville sous la pression morale de l’église et de l’aristocratie. Mais le chaos qui s’ensuit est presque inextricable : tous les comtes et vicomtes sont reconnus légitimes par un des deux grands (Barcelone ou Toulouse) et les agents de Guilhem IX entretiennent le chaos. En 1142, les Trencavel de Beziers prennent officiellement parti pour les catalans. Le comte de Toulouse réagit en s’alliant à l’évèque de Béziers (1152). Raimond-Roger Trencavel est fait prisonnier par Raimond de Toulouse (1155) puis relaché contre rançon. Il est assassiné le 15 octobre 1167 dans l’église de la Madeleine.[réf. nécessaire]

En 1187, la vicomté d’Agde est séparée de la famille des Trencavel, pour revenir à Bernard Aton VI (qui capitulera devant Simon de Monfort, 20 ans plus tard). En 1198, Innocent III est élu pape, en promettant de réduire l’hérésie Cathare. Pendant ce temps, la guerre continue entre Raimond Trencavel et ses alliés et les Raimond de Toulouse et leurs alliés.

Sac de Béziers (1209)  Article détaillé : Sac de Béziers.

Le , le pape Innocent III décide de lancer une croisade contre les Cathares. Autour de Simon de Montfort fraichement revenu de Terre sainte, la croisade est menée par de grands barons du Nord : Eudes III, Hervé IV de Donzy, comte de Nevers, Gaucher III de Châtillon. Arnaud Amaury est désigné par le pape chef de la croisade qui est rejointe par le comte Raymond VI de Toulouse. Les croisés décident d’attaquer les vicomtés de Béziers, du Razès, d’Albi et de Carcassonne. Le vicomte de Béziers, Raimond-Roger Trencavel, galvanisant les Bitterois derrière de puissants remparts, entreprend de résister aux assauts des croisés du Nord venus châtier les seigneurs soutenant les hérétiques « Albigeois ». Lors de l’assaut du , des croisés non encadrés, et parmi eux beaucoup de ribauds avides de pillage, pénètrent dans la cité. Quelques centaines d’habitants de Béziers sont passés par les armes ou périssent dans le feu.

Le massacre est illustré par la formule terrible « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens ! », restée dans les mémoires et peut-être apocryphe. Elle a été attribuée par le moine allemand Césaire de Heisterbach à Arnaud Amaury, abbé de Citeaux et légat du pape dans le Livre des miracles, Dialogus Miraculorum. Selon Césaire de Heisterbach, lors du sac de Béziers, quand les soldats d’Arnaud Amaury lui auraient demandé : « comment distinguer les bons fidèles des hérétiques ? », il aurait eu cette formule cathartique « Cædite eos. Novit enim Dominus qui sunt eius. » Ce chroniqueur est le seul à rapporter ces paroles. Selon Régine Pernoud, Césaire de Heisterbach écrit 60 ans après les événements, et était « pourvu d’une imagination ardente et fort peu soucieux d’authenticité historique »[8]. La citation a suscité beaucoup de discussions, et Jacques Berlioz lui a consacré un ouvrage entier, où il juge qu’elle est vraisemblable[9].

Les chroniqueurs estiment le nombre de morts entre 15 000 et 22 000[10]. Le chroniqueur Pierre des Vaux de Cernay parle de 7 000 personnes massacrées dans la seule église Sainte-Madeleine. Ces chiffres sont manifestement exagérés, la population de Béziers à l’époque n’excédant pas 10 000 habitants[11]. Certains[Qui ?] estiment le nombre de morts à la moitié de la population, Jacques Berlioz à quelques centaines[réf. nécessaire], Jean-Pierre Leguay à 7 000 personnes[12].

Bas Moyen Âge

La cathédrale de Béziers est reconstruite, Béziers intégrée au domaine royal en 1247. La ville est alors aux mains de trois pouvoirs : l’évêché, qui connaît son apogée au XVIe et au XVIIe siècle quand il est occupé par la famille des Bonsi, alliée aux Médicis ; le consulat, créé à la fin du XIIe siècle ; et enfin le roi, représenté par un viguier pour les affaires judiciaires, puis par un subdélégué de l’intendant à partir du XVIIe siècle. Béziers n’est pas inquiétée pendant la guerre de Cent Ans.

En 1381, le 8 septembre, une émeute aboutit au siège du conseil municipal enfermé dans la maison commune par leurs concitoyens, ; les conseillers se réfugient dans la tour de la maison. L’incendie est porté dans la tour, et les conseillers meurent tous par le feu ou en sautant de la tour sur la place[13].

Temps modernes

Charles IX passe dans la ville lors de son tour de France royal (1564-1566), accompagné de la Cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine[14]. En 1551, Béziers devient le siège d’une sénéchaussée par distraction de la sénéchaussée de Carcassonne. Elle sert de base arrière pendant toutes les guerres de l’époque moderne : surtout contre les Habsbourg. Elle n’est réellement en danger qu’en 1710 quand les Britanniques, au cours de la guerre de succession d’Espagne (1701-1714), débarquent à Sète et poussent jusqu’à quelques kilomètres de Béziers avant d’être repoussés par le duc de Roquelaure. Béziers est par ailleurs au cœur de la révolte de Montmorency en 1632 : c’est là que se retrouvent Gaston d’Orléans et le gouverneur de la province au début de la rébellion, c’est là aussi que le roi, par l’édit de Béziers, en octobre 1632, supprime les privilèges de la province, rétablis en 1649.Les halles de Béziers datent de 1891.Les arènes modernes de Béziers construites en 1897 et financées par le mécène Fernand Castelbon de Beauxhostes.Au cours du XVIIIe siècle, Béziers prospère, notamment grâce à la culture de la vigne qui lui permet d’être un important centre de négoce d’alcool.

Révolution française

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire créée en mai 1790, qui connut plusieurs noms successifs : d’abord « cabinet littéraire et patriotique » dans la lignée des lieux de sociabilité d’Ancien Régime, elle devient la « société des amis de la constitution et de la liberté ». Affiliée au club des jacobins de Paris, elle devient la « société des Jacobins » ; puis la chute de la monarchie provoque deux changements de noms : « société des frères et amis de la République » puis « société régénérée des jacobins, amis de la République »[16]; elle compte jusqu’à 400 membres et est installée aux pénitents blancs. De 1790 à 1800, Béziers est le chef-lieu du district de Béziers. La ville ne prend pas part au mouvement des fédéralistes, bien que située dans une région girondine.

XIXe siècle

La ville est raccordée au chemin de fer en 1857, avec l’ouverture de la gare de Béziers, vue ici au début du XXe siècle. En 1851, Béziers est une des seules villes à se révolter contre le coup d’État du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte.À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, Béziers connaît son âge d’or, compromis par la crise de mévente du vin qui survient au début du XXe siècle. La région, touchée plus tard que les autres par le phylloxéra, n’a pas eu trop à en souffrir car l’on sait déjà comment y remédier. Au cours du XIXe, la population passe de 15 000 à 50 000 habitants, la ville s’étend, des arènes sont construites, de grandes artères sont percées, de nombreux immeubles de style haussmannien élevés partout dans la ville. Au sud des allées Paul-Riquet est aménagé un étonnant parc à l’anglaise réunissant des essences peu communes sous des latitudes méditerranéennes, le Plateau des poètes), réalisé par les frères Bühler, paysagistes.

La révolte des vignerons du Languedoc à Béziers

Alors que partout ailleurs, en France, la surface plantée en vignes est en régression, elle augmente dans les départements de l’Aude, du Gard, de l’Hérault et des Pyrénées-Orientales[18]. À eux quatre, ils fournissent 40 % de la production française de vin.

Le Haut Languedoc, et plus particulièrement le Biterrois et Béziers, autoproclamée Capitale mondiale du vin, s’enrichissent rapidement. De grandes fortunes se forment. De grands propriétaires terriens, issus de l’industrie, de la finance ou des professions libérales, possèdent d’immenses domaines de plusieurs dizaines d’hectares et construisent des châteaux pinardiers.

Pour faire face à la concurrence étrangère, des vins trafiqués apparaissent sur le marché. Les fraudeurs dénoncés restent impunis. En 1892, les viticulteurs du Midi réclament « la suppression du sucrage officiel et le rétablissement des droits de douanes ».Mais le marché reste en partie occupé par des vins élaborés à partir de raisins séchés importés (type raisins de Corinthe), de vins dits « mouillés » (allongés d’eau), chaptalisés ou même élaborés sans raisin. Si les vignerons accordent une grande importance à cette concurrence déloyale, qui existe, elle ne représente pas plus de 5 % du marché.

Le tramway de Béziers est mis en service en 1879. Il dessert la ville, ici à la place de la République, jusqu’en 1948, année où ses lignes sont remplacées par un réseau d’autobus.Le , le rassemblement de Béziers pour défendre la viticulture méridionale voit 150 000 manifestants envahir les allées Paul-Riquet et le Champ-de-Mars. Les slogans des banderoles affirment : La victoire ou la mort !, Assez de parole, des actes, Mort aux fraudeurs, Du pain ou la mort, Vivre en travaillant ou mourir en combattant[21],[22]. Les manifestants, qui venaient de plus de 200 communes, ont été rejoints par de nombreux employés et commerçants biterrois. La manifestation est clôturée par les discours prononcés sur la place de la Citadelle, aujourd’hui Jean-Jaurès. Prennent la parole Marcelin Albert qui lance un ultimatum au gouvernement en lui demandant de relever le cours du vin, Ernest Ferroul qui prône la grève de l’impôt et le maire de Béziers, Émile Suchon, proche de Clemenceau, qui prend position pour les viticulteurs en lutte. Il y eut quelques incidents légers lors de l’appel à la dispersion des manifestants[21].

Le 16 mai, le conseil municipal de Béziers, de tendance radical-socialiste, démissionne. La pression de la rue continue. Le poste de Police et la façade de la mairie sont incendiés. Alerté, Georges Clemenceau décide de contre attaquer[21]. Le 17e régiment d’infanterie de ligne composé de réservistes et de conscrits du pays, est muté sur ses ordres de Béziers à Agde le .

Le soir du 20 juin, apprenant la fusillade de Narbonne, environ 500 soldats de la 6e compagnie du 17e régiment se mutinent, pillent l’armurerie et prennent la direction de Béziers[21].

Ils parcourent une vingtaine de kilomètres en marche de nuit. Le 21 juin, en début de matinée, ils arrivent en ville. Accueillis chaleureusement par les Biterrois, « ils fraternisent avec les manifestants, occupent les allés Paul-Riquet et s’opposent pacifiquement aux forces armées en place ». Les soldats s’installent alors sur les Allées Paul Riquet, mettent crosse en l’air. La population leur offre vin et nourriture[23].

Le Midi est au bord de l’insurrection. À Paulhan, la voie ferrée est mise hors service par des manifestants qui stoppent ainsi un convoi militaire chargé de mater les mutins. À Lodève, le sous-préfet est pris en otage[21]. Les autorités militaires ne peuvent accepter cette mutinerie. L’exemple du 17e régiment peut donner des idées similaires à d’autres régiments de la région[23].

À Paris, la République tremble, Clemenceau doit faire face à un vote de défiance. Il joue son va-tout en intimant au commandement militaire de chasser les mutins dans la journée. Il y a négociation, et dans l’après-midi, après avoir obtenu la garantie qu’aucune sanction ne leur sera infligée, les soldats du 17e déposent les armes et se dirigent vers la gare sous bonne escorte et sans aucun incident majeur. Le 22 juin, par train, ils regagnent leur caserne agathoise. Clemenceau annonce la fin de la mutinerie et obtient la confiance au gouvernement par 327 voix contre 223. Le 23 juin une loi est enfin votée, qui réprime la chaptalisation massive des vins[23],[21].

La négociation et l’ampleur du mouvement permettent d’éviter une punition collective : les mutins du 17e sont affectés à Gafsa (Tunisie)[18], lieu de cantonnement de compagnies disciplinaires ; mais ils restent en dehors de ce cadre, sous un statut militaire ordinaire. Il n’y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du 17e, contrairement à la légende qui courut à ce sujet. Cependant, durant la Première Guerre mondiale, poursuivis par leur réputation de déserteurs, ils furent nombreux à être envoyés en première ligne notamment dans les assauts sanglants de 1914[24]. C’est à la suite de ces événements que, désormais, les conscrits effectueront leur service militaire loin de chez eux. La mutinerie des soldats du 17e est restée célèbre notamment par les paroles de la chanson de Montéhus Gloire au 17e, dont le refrain clame : Salut, salut à vous, / Braves soldats du dix-septième….

Période contemporaine

En 1939, la caserne Mauraussan a été utilisé à la fois comme camp et comme hôpital pour les républicains espagnols. Entre janvier et juin, 1 238 espagnols y ont été soignés par un personnel médical franco-espagnol[25].

Le 5 juillet 1944, la ville est bombardée par la 15th USAAF et des appareils de la mission Shuttle, avant d’être libérée par la 1re DFL (division française libre)[26].

Bien après la Seconde Guerre mondiale, l’heure d’un certain déclin sonne pour Béziers. D’abord à travers la chute des prix du vin, puis par la crise des industries classiques. Le Nord de la ville est transformé par la construction de quelques ensembles d’HLM (La Devèze, L’Iranget, La Dullague) après l’arrivée des rapatriés d’Algérie (les pied-noirs) et, progressivement, Béziers est rongée par l’un des fléaux de l’époque actuelle : un taux de chômage particulièrement élevé. À partir du recensement de 1975 et jusqu’en 1990, la population décline et passe de 84 000 à 70 000 habitants.

Pour autant, Béziers a bénéficié depuis les années 1960 de l’essor touristique du golfe du Lion. Les Biterrois peuvent poursuivre leurs études à Béziers depuis la création de l’IUT en 1992 et du centre universitaire en 1996. La ville connaît actuellement une nouvelle phase de développement associé à un nouvel essor démographique qui profite à l’ensemble de l’agglomération de Béziers grâce notamment à l’arrivée de l’A75 (Clermont-Ferrand – Béziers) et une répercussion par ricochet de l’effervescence montpelliéraine. En 2008, l’artiste plasticien Guillaume Bottazzi peint sur les Mûriers Blancs une œuvre contemporaine de 3 000 m2 environ TV FR3[27]. La réhabilitation du centre historique et les grands projets d’aménagement urbanistique sont les signes d’un nouveau départ. Depuis 2005, la municipalité, dans le cadre de l’ANRU, a lancé un grand chantier de restructuration du quartier populaire de la Devèze. Le 27 janvier 2008, la « barre Capendeguy », barre HLM de 500 logements construite en 1972, a été démolie. De nos jours subsistent encore de nombreux quartiers délabrés en centre-ville et une pauvreté affichée s’est installée en lieu et place d’une bourgeoisie retranchée préférant les quartiers verdoyants et très prisés de l’Université (Champ de Mars) voire des Arènes… Aussi, le nombre de logements vacants (mais encore vétustes) demeure important en centre ville malgré un important programme de restauration entrepris depuis quelque temps. Le quartier  de La Devèze construit à la fin des années 1960 et abritant environ 10 000 habitants. La barre de Capendeguy, plus gros bâtiment du quartier, a été dynamitée le 27 janvier 2008.

Politique et administration

Les maires de Béziers

 
ériode Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Joseph Lazare PCF
1953 1967 Émile Claparède PRRS Commerçant
1967 1977 Pierre Brousse UDF-RAD Sénateur, chargé de mission[28]
1977 1983 Paul Balmigère PCF Ouvrier agricole, député (1962-1968 et 1972-1986)
1983 1989 Georges Fontès PSD puis RPR Député, directeur de la CPAM et URSSAF
1989 1995 Alain Barrau PS Député, économiste
1995 2014 Raymond Couderc UDF / DL puis UMP Sénateur, professeur d’université
2014 2020 Robert Ménard Soutenu par le FN, DLR, le MPF et le RPF Journaliste

Le conseil municipal

Conseil municipal de Béziers (mandature 2014-2020)[29].
Liste Tendance Président Effectif Statut
« Choisir Béziers » Soutenu par le FN, DLR, le MPF et le RPF Robert Ménard 37 Majorité
« Pour la renaissance de Béziers » UMP Élie Aboud 8 Opposition
« Béziers résistante, solidaire » PS Jean-Michel Du Plaa 4 Opposition

Municipales 2008 et 2014

Les élections municipales de 2008 ont mis en place l’équipe de Raymond Couderc pour un troisième et dernier mandat. Lors des élections municipales françaises de 2014, le député UMP Élie Aboud est battu lors d’une triangulaire par la liste menée par Robert Ménard, soutenu par le Front national, Debout la République, le Mouvement pour la France et le Rassemblement pour la France[30],[31].

Les cantons

Béziers est chef-lieu, jusqu’en mars 2015 de quatre cantons : Béziers I, Béziers II, Béziers III et Béziers IV, et illustrés ci-contre. Ils sont représentés au Conseil général de l’Hérault respectivement par Georges Fontès (UMP), Gérard Gautier[33] (UMP), Philippe Vidal[34] (PS) et Jean-Michel Du Plaa (PS). Le redécoupage prenant effet en mars 2015, avec les élections départementales, met en place trois nouveaux cantons.

Sécurité et secours

Béziers est équipé d’une caserne de pompiers, d’une prison, d’une brigade de proximité de gendarmerie et de deux commissariats de police nationale. La ville dispose également d’une police municipale dont l’effectif passe de 41 à 80 agents en 2015. Elle comporte une brigade canine ainsi qu’un dispositif de vidéosurveillance du centre-ville[40]. Elle est équipée de pistolets 7,65 automatiques depuis février 2015[41]. Le , la police municipale est la première de France à recevoir un drapeau. Le développement de cette police depuis l’élection de Robert Ménard suscite des polémiques très médiatisées à l’échelle nationale[42].

Justice

Béziers est le siège d’un tribunal d’instance et d’un tribunal de grande instance.

  • 2009 : construction d’un Centre pénitentiaire de 810 places.
  • 2016 : inauguration de la Cité judiciaire au quartier Wilson Liberté L’Hours à « Rive Gauche ».

Jumelages

  • Drapeau de la République de Chine Anping (Taïwan) depuis 2015
  • Drapeau de l'Espagne Chiclana de la Frontera (Espagne) depuis 1993
  • Drapeau de l'Allemagne Heilbronn (Allemagne) depuis 1965
  • Drapeau de la Syrie Maaloula (Syrie) depuis 2014[44]
  • Drapeau de la Russie Stavropol (Russie) depuis 1982
  • Drapeau du Royaume-Uni Stockport (Royaume-Uni) depuis 1972

Population et société

Démographie

L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l’Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d’information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d’une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d’une enquête par sondage auprès d’un échantillon d’adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[45],[Note 1].

En 2015, la commune comptait 75 999 habitants[Note 2], en augmentation de 7,11 % par rapport à 2010 (Hérault : +7,24 %, France hors Mayotte : +2,44 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 501 14 535 14 565 16 140 16 769 16 233 18 874 19 596 19 333
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
23 557 24 270 27 722 31 468 38 227 42 915 42 785 45 475 48 012
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
52 310 52 268 51 042 56 008 65 754 71 527 73 305 64 561 64 929
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2015
73 538 80 481 84 029 76 647 70 996 69 153 72 245 71 432 75 999
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu’en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
Histogramme de l’évolution démographique

Enseignement

Enseignement primaire

Près de 4 000 enfants sont inscrits dans les écoles primaires de la ville (27 écoles maternelles dont 6 privées, 28 écoles élémentaires dont 6 privées).

Enseignement secondaire

La ville compte 9 collèges, 1 lycée classique réputé proposant une classe préparatoire (Khâgne B/L) aux Grandes Écoles, 2 lycées d’enseignement général et technologique proposant de nombreuses formations en BTS et 3 lycées professionnels.

Collèges publics

  • Collège Henri-IV
  • Collège Paul-Riquet
  • Collège La Dullague
  • Collège Lucie-Aubrac
  • Collège Katia et Maurice-Krafft (anciennement La Devèze)
  • Collège Jean-Perrin

Collèges privés

  • Collège PIC-La Salle
  • Collège Fénelon
  • Collège Sainte Madeleine
Lycées d’enseignement général et technologique publics

  • Cité scolaire et Lycée Jean-Moulin
  • Lycée Henri-IV

Lycées d’enseignement général et technologique privés

  • Lycée privé La Trinité
Lycées professionnels publics

  • Lycée Jean-Mermoz
  • Lycée Jean-Moulin

Lycées professionnels privés

  • Lycée privé Le Sacré-Cœur

Enseignement supérieur

L’antenne de l’université Paul-Valéry (centre Duguesclin).

Le Clesi-ESEM France possède un campus à Béziers. Elle est la seule école médicale et paramédicale privée en France qui dispense une formation en kinésithérapie et en odontologie. L’école propose aussi une préparation au concours d’infirmier. Contrairement à l’enseignement public l’admission à l’ESEM France ne se fait pas sur concours PACES et contourne ainsi le Numerus Clausus. En 2013, une classe préparatoire lettres et sciences humaines (Hypokhâgne BL) s’est ouverte au Lycée Henri-IV.

Le Centre inter-régional de développement de l’occitan – Mediatèca occitana (CIRDOC), est le plus important centre de ressources sur la langue et civilisation occitanes en France.

Le groupe d’enseignement supérieur associatif SUPEXUP est présent à Béziers (résidence Chapat, sur les Allées Paul Riquet) depuis 2009, et délivre des formations bac +2 et bac+3 (reconnues par l’Etat) dans 3 facultés : immobilier (école de la FNAIM de l’Hérault), commerce et communication, gestion et ressources humaines.

Avec l’IUT de Béziers (université de Montpellier) et plusieurs STS/BTS (lycées Jean-Moulin, Henri IV et La Trinité), et le développement du site universitaire Du Guesclin (université Paul-Valéry, Montpellier-3) au Champ de Mars, Béziers compte, en 2015, plus de 1 500 étudiants mais ne bénéficie pas encore de toutes les infrastructures d’une ville étudiante : restaurant universitaire privé, pas de cité universitaire, absence de nombreux services universitaires de vie étudiante (SCUIO, SCAC, etc.), mais absence palliée en partie par les activités du dynamique service jeunesse de l’Agora.

Sports

Rugby

L’AS Béziers

La ville de Béziers fut pendant de nombreuses années la capitale française du rugby à XV. En effet, l’ASBH remporta 11 titres de champion de France entre 1961 et 1984 et joua 15 finales. Les joueurs aux couleurs « Rouge et Bleu » faisaient trembler les équipes du rugby français de cette fameuse époque.

L’AS Béziers joue à domicile au Stade de la Méditerranée (18 555 places dont 16 110 assises). Certainement une des équipes les plus emblématiques du rugby français, elle possède un palmarès national des plus importants avec onze titres de championnat de France (1961, 1971, 1972, 1974, 1975, 1977, 1978, 1980, 1981, 1983 et 1984), quatre titres du Challenge Yves du Manoir et une coupe de France. L’AS Béziers a aussi remporté le premier trophée européen de l’histoire à Bucarest pour la Coupe d’Europe des Clubs Champions FIRA, le 24 juin 1962 contre le Grivita Rosie de Bucarest, sur le score de 11 à 3.

En 1968, sous la houlette de Raoul Barrière, l’équipe décroche le titre de champion de France Juniors. À partir de cette ossature, Raoul Barrière, le « sorcier de Sauclières », construit l’équipe qui rentre dans la légende comme « les Invincibles » et qui collectionne les Brennus en 1971, 1972, 1974, 1975, (finaliste en 1976), 1977 et 1978, avec Richard Astre comme capitaine et des joueurs mythiques comme Jean-Louis Martin, Alain Paco, Armand Vaquerin, Alain Estève, Georges Senal, Olivier Saïsset, Jack Cantoni, Henri Cabrol et une longue liste d’internationaux.

Le départ de Barrière et d’Astre, suite à une crise du club, n’empêche pas le succès dans la course au titre en 1980, 1981, 1983 et 1984. Béziers détient aussi 4 challenges Yves du Manoir (1964, 1972, 1975 et 1977) et une Coupe de France (1986). La fin de l’hégémonie coïncide avec le tragique décès du capitaine Pierre Lacans en 1985. Depuis, et avec le passage obligé du rugby au professionnalisme, le club connaît des succès divers, naviguant entre le Top 14 et la fédérale 1, avec le passage entre autres de joueurs français de renom comme Richard Dourthe, Pierre Mignoni, Thibaut Privat, Sébastien Bruno ou bien Richard Castel et même d’étrangers comme l’international australien Warwick Waugh, le fabuleux flanker néo-zélandais Angus Gardiner, sans parler du buteur argentin Diego Giannantonio. Actuellement, le club évolue au stade de la Méditerranée. Malgré cette perte de domination, l’ASBH a pu bénéficier pendant plusieurs années d’un excellent centre de formation, produisant de très bons joueurs de qualité tel que Yannick Nyanga ou Dimitri Szarzewski voire, plus récemment, Damien Vidal. L’ASBH est connu pour ses supporters et leur slogan « aqui aqui es besiers »

Autres clubs

En rugby à XV Béziers a également eu comme clubs :

  • Béziers Riquet :
    • 2012 : Champion du Languedoc Promotion d’Honneur en
    • 2010 : Champion de France de 2e série
    • 2009 : Champion de France de 3e série
  • Fraîcheur Béziers[51] :
    • 1996 : Champion de France Promotion d’Honneur en
    • 1995 : Champion de France de 1re série
    • 1993 : Champion de France de 3e série
  • AS Cheminots de Béziers
    • 1938 : Champion de France de 3e série
    • 1925 : Finaliste du championnat de France de 3e série
Rugby à XIII

La ville de Béziers ne compte plus de club de rugby à XIII.Autres sports[

La commune de Béziers est présente dans d’autres sports, comme :

  • le volley-ball, avec l’équipe féminine des Béziers Angels, championne de France 2018 (Ligue AF) ;
  • le football, le club de football créé en 2007 (par le rapprochement entre les équipes de l’AS Saint-Chinian, du FC Béziers-Méditerranée et du Béziers-Cheminots), l’Avenir sportif Béziers, qui évolue en Ligue 2 pour la saison 2018-19.
  • le tennis, avec Richard Gasquet, né à Béziers et originaire de Sérignan ;
  • le baseball, avec le Baseball Club Biterrois, surnommé les Pirates, qui a été champion de France Nationale 2 en 2002 et Vice-champion de France N2 pour la saison 2015 ;
  • le catch, avec l’Association biterroise de catch, seule école de catch du Sud de la France.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 092 €, ce qui plaçait Béziers au 30 879e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[52].

Emploi

Le taux de chômage, en 2014, pour la commune s’élève à 22,3 %, un chiffre nettement supérieur à la moyenne nationale (10,4 %)[53],[54].

Autre

  • Viticulture
  • Industrie mécanique (Cameron International)
  • Tourisme
  • Béziers est le siège de la Chambre de commerce et d’industrie de Béziers – Saint-Pons.

Nouveaux quartiers

  • Quartier Hours-Wilson[55] (au sud de la ville) : Le 15 septembre 2010, un centre commercial nommé le « Polygone Rive-Gauche » a ouvert ses portes. Il fut construit par la société SOCRI qui a réalisé également le Polygone de Montpellier. Initialement baptisé « Béziers Rive-Gauche », il a la particularité d’être à ciel ouvert (dans le même style qu’Odysseum à Montpellier). On y trouve environ 120 commerces (dont H&M, ESPRIT, Cultura…), un multiplexe cinématographique de 9 salles, un bowling de 20 pistes ainsi que de nombreux restaurants, logements et bureaux. À proximité sera construite la nouvelle Cité judiciaire qui quittera le palais des Évêques, près de la cathédrale Saint-Nazaire, trop à l’étroit dans ses murs. Ce nouveau centre commercial devrait intéresser un bassin de clientèle d’environ 400 000 personnes et attirer vers Béziers des chalands en provenance de villes voisines.
  • ZAC de La Courondelle (au nord de la ville, route de Bédarieux) : 750 logements .
  • Quartier Le Gasquinoy (à l’ouest de la ville) : route de Capestang. C’est dans ce quartier que la nouvelle prison de Béziers a été inaugurée, fin novembre 2009. D’une capacité de 810 places, elle devrait accueillir plus de 1 000 détenus et devenir l’une des plus importantes prisons de France. En 2006, lors de la construction du centre pénitentiaire du Gasquinoy, des fouilles archéologiques ont permis de découvrir deux fermes gallo-romaines, datées des Ier – IIe siècles de notre ère, comprenant des installations vinicoles[7].
  • Quartier Montflourès avec notamment la construction en 2007 de la salle de spectacle Zinga Zanga (2 300 places, troisième lieu régional en capacité d’accueil après les salles Arena et Zénith Sud de Montpellier). Construction d’un nouveau groupe scolaire Nelson-Mandela sur le site de la plaine de jeux de Montflourès, impasse Frederik-de-Klerk. La construction a débuté fin 2013 pour une livraison pour la rentrée scolaire de 2014.
  • Site universitaire Du Guesclin : Créé dès 1996 avec la construction de l’antenne universitaire de l’Université Paul-Valéry, puis du CIRDOC en 1998, ce site met à l’honneur un quartier déjà connu pour son agréable cadre de vie et ses riches infrastructures culturelles (Le Quartier Latin biterrois). Le point d’orgue est l’importante médiathèque inaugurée en 2009 : la médiathèque d’agglomération André-Malraux. À partir de la rentrée 2011, l’IUT de Béziers est transféré sur le site pour la création d’un campus d’environ 1 500 étudiants. En décembre 2010, la médiathèque André-Malraux gagne le premier grand prix national des bibliothèques « Livres Hebdo »[56].
  • Enfin, dans le cadre du plan de rénovation urbaine, il est à noter :
    • La restructuration de l’îlot Saint-Vincent-de-Paul (construction de 129 logements sociaux, d’une école maternelle et création d’un parc de stationnement public)
    • La restructuration du quartier populaire de la Devèze[57] (démolition de 820 logements dont les barres « Capendeguy » dynamitées en janvier 2008, construction de 840 logements sociaux et réhabilitation de 631 logements, équipements publics, commerces…).
  • La rénovation du quartier des Mûriers Blancs, l’artiste Guillaume Bottazzi réalise une peinture contemporaine de 3 000 m2 sur deux immeubles[58],[59],[60].

Culture locale et patrimoine

Architecture sacrée

Église catholique

  • La cathédrale Saint-Nazaire : Située sur les hauteurs de la ville, tout près du lycée Henri-IV, elle est visible de très loin lorsqu’on arrive à Béziers par la route de Narbonne. Appartenant au style gothique « méridional » du XIVe siècle, les voûtes de sa nef, large de 14 mètres, s’élèvent à 32 mètres. La longueur totale du vaisseau est de 50 mètres. La rose ouest est d’un diamètre de 10 mètres. Les vitraux du chœur datent du (XIVe) siècle. Le maître-autel est surmonté d’une gloire et d’un buffet d’orgues (XVIIe et XVIIIe siècles). Le clocher, quant à lui s’élève à 46 m ; sa terrasse est surmontée d’un campanile en fer forgé abritant une cloche de la toute fin du XVIIIe siècle. Le cloître attenant et le jardin des évêques surplombent le faubourg.
  • L’église Saint-Jacques romane.
  • La basilique Saint-Aphrodise.
  • L’église de la Madeleine.
  • L’église Saint-Jude, XIXe siècle
  • L’église de l’Immaculée Conception et sa toiture de tuiles vernissées à la bourguignonne.
  • L’église de la Sainte Famille
  • L’église Saint-Félix de Bayssan
  • L’église Saint-Pie X construite en 1965 a été démolie en mars 2013 pour faire place à des logements[61],[62],[63],[64]
  • L’église ou chapelle néogothique Bon Pasteur
  • La chapelle du jardin Notre-Dame (XVIIIe).
  • La chapelle des Pénitents Bleus (XVIIIe).
  • La chapelle Saint-Jean d’Aureilhan (XIIe).

Le domaine de Saint-Jean-d’Aureilhan, tour de style néo-gothique (XIXe siècle).

  • Le plateau des poètes : ce vaste parc à l’anglaise aménagé par les paysagistes Denis et Eugène Bühler et ouvert en 1867, rassemble de nombreuses statues de poètes et la monumentale « statue-cascade » du Titan par Injalbert ; il relie la gare aux allées Paul-Riquet où se trouve la grande statue en bronze du génial créateur du canal du Midi (Pierre-Paul Riquet) par le sculpteur David d’Angers, qui a également réalisé les bas reliefs qui ornent la façade néo-classique du théâtre municipal à l’italienne en haut de ces mêmes allées (1844).
  • Le jardin-promenade de la Plantade.
  • Le jardin médiéval de Saint-Jean-des-Anneaux.
  • L’île de Tabarka, sur l’Orb.
  • Le domaine de Saint-Jean-d’Aureilhan.
  • Le domaine de Bayssan (sortie Ouest).
  • Le domaine IDRACA.

Architecture civile

  • Les arènes : Béziers compte deux arènes : l’une datant de l’époque romaine, dont les structures et soubassements sont réhabilitées après de longs travaux, située dans le quartier Saint-Jacques (voir Arènes romaines de Béziers), et l’autre construite en 1905 sur le modèle des arènes espagnoles par Fernand Castelbon de Beauxhostes mécène féru de théâtre et d’art lyrique (voir Arènes modernes de Béziers). Il s’agit des plus grandes arènes de ce type en France (13 100 places). Des artistes de passage dans la ville y produisent des concerts et des corridas sont organisées pendant les festivités de la Féria d’août.
  • Le pont Vieux sur l’Orb (Moyen Âge).
  • Le Cimetière Vieux, cimetière créé au XVIIIe siècle, véritable musée à ciel ouvert avec de nombreuses tombes, œuvres de sculpteurs biterrois tels que Jean Magrou ou Injalbert.on peut y voir des tombes insolites surélevées et accessibles en montant de 4 à x marches
  • Le canal du Midi XVIIe
  • Le pont-canal, milieu XIXe
  • Les écluses de Fonserannes, milieu XVIIe
  • Le moulin de Cordier, ou moulin de Bagnols.
  • Les grandes halles (fin XIXe).
  • L’hôtel de la sous-préfecture est l’œuvre en 1953 de l’architecte Adolphe Thiers[65].
  • Château de la Dragonne, propriété de la famille d’Abbadie d’Ithorrotz.

Patrimoine culturel

  • Le 28 avril se déroule la procession de St Aphrodise où lo camèl se promène dans les rues dirigé par son guide, le papari.[66]

Lieux de culture

  • La Médiathèque André-Malraux (MAM) ;
  • Le Centre inter-régional de développement de l’occitan – Mediatèca occitana (CIRDOC), médiathèque publique.

Musées

  • Le musée des Beaux-Arts, dans les hôtels particuliers Fabrégat et Fayet, expose des sculptures de Jean-Antoine Injalbert, des dessins et la collection d’art de Jean Moulin, ainsi que des toiles de Hans Holbein, Sébastien Bourdon, Théodore Géricault, Vincent van Gogh, Chaïm Soutine, Henri Goetz…
  • Le musée du Biterrois et le museum d’histoire naturelle, installés dans l’ancienne caserne Saint-Jacques, présente des collections sur la vie biterroise et l’environnement naturel régional.
  • Espace Riquet, lieu d’exposition d’art contemporain et depuis juin 2015 musée de 40 costumes de toréadors

Théâtres, salles de spectacles et de concerts

  • La salle de spectacle Zinga Zanga (quartier Montflourès)
  • Le théâtre municipal (XIXe) (allées Paul-Riquet)
  • Le Palais des congrès (avenue Saint-Saëns)
  • Le théâtre des Franciscains (boulevard Du Guesclin)
  • L’ancien théâtre Art nouveau des Variétés
  • Le théâtre du Minotaure [privé] (rue Solférino)

Biterrois célèbres

Artistes

  • Matfre Ermengau (?-1322), légiste et troubadour, auteur du Breviari d’Amor
  • Paul Ambille (1930-2010), peintre
  • Gabriel Bacquier, baryton
  • Max Cabanes, dessinateur de BD
  • Mario Cazes, violoniste, compositeur
  • Élisabeth Daynes, sculptrice
  • Valentin Duc, ténor
  • Gustave Fayet, mécène, collectionneur d’art, achète et restaure l’abbaye de Fontfroide en 1908
  • Armand Gonzalez, musicien (Sloy, 69, Corle One)
  • Charles Guéret, auteur
  • Jean-Antoine Injalbert, sculpteur(23 février 1845-20janvier 1933)
  • Yves Nat, pianiste
  • André Oulié, auteur de bandes dessinées (1898-1996), dessinateur français de Zorro
  • Roland Ramade, auteur-compositeur-interprète
  • Pierre-Napoléon-Eugène Relin, peintre et graveur
  • Carlo Roccella, artiste contemporain du vitrail
  • Marie Rouanet, écrivain
  • Jane Vieu (1871-1955), compositrice.
  • Jean-Bernard Pommier[67], pianiste

Philosophe

  • Jean Vioulac, né en 1971 à Béziers.

Politiques

 

  • Jean Moulin honoré à Béziers.
  • Parc des Poêtes.Auguste Albertini, ancien maire, député et sénateur de l’Hérault
  • Paul Balmigère, ancien maire de Béziers
  • Pierre Brousse, ancien maire de Béziers
  • Émile Claparède, ancien maire de Béziers, ancien sénateur de l’Hérault
  • Georges Fontès, conseiller général du premier canton, ancien maire de Béziers, ancien ministre
  • Raymond Couderc, sénateur maire de Béziers (1995-2014)
  • Paul Devès, ancien maire (1873-1874)
  • Edgar Faure, homme politique (1908-1988)
  • Joseph-Henri de Jessé, président de l’Assemblée Constituante (1755–1794)
  • Alphonse Mas, ancien maire de Béziers
  • Jean Moulin (1899-1943), administrateur, préfet d’Eure-et-Loir et résistant mort pour la France sous la torture.
  • comtes de Trencavel
  • Jean-Claude Gayssot, ancien ministre de l’Equipement, des Transports et du Logement.
  • Joseph Lazare, ancien sénateur maire (1944-1948.)
  • Robert Ménard, maire de Béziers, ancien directeur de Reporters sans frontières
  • Jean-François Thourel, ancien député au Conseil des Cinq-Cent
  • Alexis Corbière, député FI de la Seine-Saint-Denis né à Béziers en 1968

Scientifiques

  • Jean Bouillet (1690-1777), médecin français, proche de Mairan
  • Jean-Jacques Dortous de Mairan (1678, 1771), mathématicien, astronome, membre de l’Académie des Sciences
  • André Kaspi, historien, professeur honoraire d’histoire nord-américaine à l’Université de Paris I .
  • Edmond Reboul, médecin et écrivain
  • Pierre-Paul Riquet, ingénieur et entrepreneur français qui a permis la réalisation du canal du Midi

Sportifs

  • Raoul Barrière, joueur de rugby, puis entraineur de l’ASB, champion de France sous ces 2 statuts.
  • Yvan Buonomo, cinq fois champion de France de rugby, né à Sète
  • Henri Cabrol, joueur de rugby, né à Bizes Minervois
  • Jules Cadenat, joueur de rugby et président de l’ASB
  • Jack Cantoni, joueur de rugby
  • Alain Carminati, joueur de rugby
  • Richard Castel, joueur de rugby
  • Jérémy Clément, joueur de football
  • Julien Da Costa, pilote de moto, trois fois vainqueur des 24 h du Mans
  • Pierre Danos, ancien joueur de rugby, champion de France avec l’ASB
  • Jean-Pierre Escalettes, président de la Fédération Française de Football (2005-2010)
  • Alain Estève, joueur de rugby
  • Richard Gasquet, joueur de tennis
  • Jean-Philippe Grandclaude, joueur de rugby.
  • Thomas Heurtel, joueur de basket
  • Samuel Honrubia, joueur de handball. Médaillé d’or aux championnats du monde en Suède
  • Karim Kouider,joueur de rugby
  • Pierre Lacans, joueur de rugby. Un rond-point situé face au stade de la Méditerranée porte son nom
  • André Lubrano, une fois champion de France de rugby avec l’ASB, né à Sète,
  • Yannick Nyanga, joueur de rugby, international français.
  • Michel Palmié, joueur de rugby, 8 fois champion de France avec l’ASB, international français (grand chelem 1977).
  • Julien Rodriguez, footballeur
  • Olivier Saïsset, joueur de rugby
  • René Séguier, ancien joueur de rugby, 6 fois champion de France avec l’ASB, né à Vendres
  • Georges Senal, joueur de rugby, champion de France, né à Sérignan
  • Dimitri Szarzewski, joueur de rugby, international français.
  • Armand Vaquerin, joueur de rugby, 10 fois champion de France de rugby,
  • Damien Vidal, joueur de rugby
  • Louis Viennet, ancien président de l’ASB rugby
  • René Vignal, joueur de football
  • Jean Sarda, joueur et entraîneur de l’ASB
  • Bernard Iché, footballeur professionnel
  • Antoine Martinez, footballeur professionnel Beziers, OM, Bordeaux.
  • Jean Fernandez, footballeur professionnel et entraîneur pro.
  • Léonce Lavagne, ancien footballeur et entraineur pro
  • Antoine Garceran, ancien footballeur

Militaires

  • Jean-Jacques François de Soulier (1745-1826), général français de la Révolution et de l’Empire, né et mort à Béziers.
  • André Tudier (1749-1832), général des armées de la République,puis maire de la ville; y est né et décédé.
  • Pierre André Miquel (1762-1819), général français de la Révolution et de l’Empire.
  • Laurent Casties (1857-1907), capitaine des sapeurs-pompiers de Paris, officier de la Légion d’honneur, né à Béziers en 1857, mort au feu aux entrepôts de Bercy en 1907, inhumation dans le caveau de la famille Casties au cimetière Saint-Lazare à Montpellier

Vedettes

  • Læticia Hallyday, de son nom de jeune fille Laeticia Marie Christine Boudou, épouse du chanteur Johnny Hallyday
  • Alexandra Rosenfeld, Miss France et Miss Europe (2006), née à Saint-Thibéry,
  • Jerry Collins, troisième ligne aile emblématique de l’équipe de rugby des All Blacks. Mort sur la commune le 5 juin 2015.

Autres

  • Jean Gailhac, prêtre catholique
  • Marguerite Gourdan, entremetteuse
  • Françoise Mothes, magistrate

Autres

  • François Audouze, collectionneur de vins rares et dégustateur de renommée mondiale
  • Sébastien Castella, torero d’époque, plus grand maestro français de l’histoire et parmi les meilleurs mondiaux de sa génération.

Emblèmes de la ville

Drapeau

Il s'agit du drapeau de la ville de Béziers, Languedoc, France.

Béziers

  • Description : Le drapeau de Béziers est un bicolore bleu et rouge chargé du blason de la ville. Il est utilisé de manière officielle par la mairie et flotte notamment devant les Arènes] et le Palais des Congrès.

Logotype[modifier | modifier le code]

Logo de la ville de Béziers 1989-1995, Hérault. Béziers (1989-1995)

  • Description : Un B représenté de manière artistique la première lettre de Béziers.
Logo de la ville de Béziers, Hérault. Béziers (1996-2012)

  • Description : Présenté sous forme de sceau, il s’agit d’un logotype utilisé par l’administration biterroise en substitut du blason. Représentant un chevalier sur un cheval tenant une lance surmontée d’un drapeau aux couleurs de la ville, il reprend les grandes lignes du sceau de Raymond-Roger Trencavel, l’un des derniers vicomtes de Béziers. La devise de la ville, l’esprit de conquête, est présente dans la partie inférieure du logo.
 

Logo de la ville de Béziers, Hérault.

Béziers (2012-2014)

  • Description : En parallèle du logo sous forme d’un sceau, Béziers s’est dotée à partir de 2012 d’un nouveau logotype. Il s’agit d’une reprise de l’ancien logo, plus stylisé et ayant perdu sa forme en sceau. Il ne possède plus que deux couleurs, celles de la ville, le bleu et le rouge, le nom de la ville a été agrandi et placé au-dessus de la devise. Ce logo n’a plus cours depuis avril 2014. Il est remplacé par le blason.
Logo de la ville de Béziers, Hérault Béziers (depuis le 9 avril 2014)

  • Description : Blason historique de Béziers aux couleurs bleu et rouge.

Animal totemique[

Comme de nombreuses communes de l’Hérault, Béziers possède son animal totémique, il s’agit du chameau, lequel trouve son origine dans la légende de Saint Aphrodise.